Grand Séminaire Richelieu

Chamalières (63)

En 1910, le domaine de Richelieu attire l’attention du diocèse de Clermont-Ferrand, dont le Grand séminaire avait lui aussi été expulsé de ses locaux clermontois à la fin de l’année 1906 – début 1907, suite à la loi de séparation des Églises et de l’État.

En juin 1910, deux parcelles de terrain voisines du domaine de Richelieu sont vendues à l’abbé Chomette, correspondant peut-être à l’emplacement futur des garages situés aujourd’hui en face du domaine rue Richelieu.

Dès le deuxième semestre 1910, des travaux de maçonnerie sont envisagés afin d’agrandir et d’améliorer les bâtiments existants et de construire un nouvel édifice, comme l’attestent des plans et devis retrouvés.

L’ensemble du projet est confié à l’un des architectes les plus en vogue dans la région, Louis Jarrier (1862-1932). Né d’une famille d’entrepreneurs-architectes, il s’installa à Clermont-Ferrand et fit exclusivement carrière en Auvergne ; il fut nommé inspecteur des édifices diocésains de Clermont en 1891 et architecte ordinaire des Monuments historiques en 1898.

Pendant la première et la seconde guerre mondiale ce bâtiment sera transformé en hôpital militaire, mais son occupation principale sera faite par le diocèse pour la formation des séminaristes.

La totalité de ce bâtiment est inscrit au titre des Monuments historiques depuis le 24 février 2012.

Le projet consiste en la transformation de ce bâtiment en 33 logements, du T1 au T3, avec création de deux nouvelles cages d'escaliers avec ascenseurs.